soirée ... chaude (suite)

Citation :: "Je t'en prie, entre ...."

Lorsqu'Irvine fut entré, Debbie referma la porte derrière elle. Elle retira ses chaussures et les rangea dans un petit boxe prévu à cet effet : quelques paires trainaient là, les plus mises de toute évidence. Debbie prit ensuite la veste du jeune homme et retira aussi la sienne qu'elle alla accrocher au porte-manteaux en inox au fond du couloir du hall.
Les lumières ainsi allumées, Debbie pouvait admirer encore mieux Irvine, jeune homme plein de charme. La jeune femme l'ammena à la cuisine, posa son sac sur le plan de travail et regarda Irvine.

"Alors, que veux-tu boire ? J'ai .. du vin, de la bière, de l'eau .. et puis de la vodka, du rhum, du martini -blanco et rosso- et il devrait y avoir une bouteille de champagne quelque part par ici ..."

Elle s'accroupi alors et ouvrit l'espèce de mini-bar incrusté dans le meuble principal de la cuisine. Elle finit par dénicher toutes les bouteilles qu'elle venait d'énumérer ainsi que le champagne, et les posa toutes sur le plan de travail en pierre lisse.
Elle souffla et posa ses deux coudes sur le plan, regardant dans tous ses détails le jeune homme : elle ne voulait pas lui sauter dessus directement, il fallait faire ça dans les règles de l'art et attendre qu'il vienne à l'assaut.

La porte vitrée de la cuisine donnait sur un large jardin bien entretenu : une jeune homme venant s'en occuper deux fois par semaine. Debbie était bien heureuse d'être tombée sur cette merveilleuse maison, elle était vraiment d'un confort absolu, il fallait bien remarquer que tout y était dernier cri et qu'elle possédait un sauna à la finlandaise dans son jardin.
Debbie remarqua que la femme de ménage était passée : l'argent posé sur la table de l'espace salle à manger avait disparu et ses chaussures et ses fringues qui tranaient encore ce matin sur le canapé avaient été rangés.

Son regard se reposa finalement sur le jeune homme, elle n'avait qu'une envie : l'embrasser, sentir leurs souffles se mélanger, sentir ses lèvres contre les siennes, parcourir son corps de ses mains, sentir les siennes caresser ses épaules dénudées, sa nuque chatouilleuse, ses seins fermes sous sa robe rouge .....

La maison semblait neuve, incrustée au centre d'autre moins éclatante. La peinture était presque encore fraiche. Deborah venait juste d'emmenager et aimait la propreté étincelante du neuf. Bien que l'habitation ne soit pas la plus grande qu'il ai jamais vue, la riche modestie du lieu ne cachait aucunement les fonds investis dans la batisse. Fonds dont le montant s'élevait surement à la moitié du prix.
Le résultat était cependant ingénieux et fort agréable à observer. Notament ce contoir de pierre lisse da la cuisine, pièce forte agréable car s'ouvrant sur un salon comfortable, dont le canapé prennait la place centrale.

" C'est comfortable comme petite maison. "

Il retira ses chaussures, les reangeants juste devant le box, dans le coin pret de la porte. La jeune femme était déjà dans la cuisine lorsqu'il se releva, elle sortait differente bouteille. Dans son esprit, une idée trotait déjà lorsqu'elle avait annoncé le vin, la temperature exterieur avait fortement influencer ce choix, mais celui ci semblait plus une nécéssité de comfort qu'un dernier verre.

" Je ne sais pas, cela dépend si vous avez un peu de miel et de la cannelle moulu dans vos placard. Sinon je vous laisse me servir ce qui vous arrange. "

Irvine avança alors vers le plan de travail, soulagé de voir qu'il y avait une bouteille de rouge qui ferait parfaitement l'affaire. Involontairement son regard se tourna alors vers ce qui se tenait juste à coter de la bouteille, un décolté qu'il avait déjà vu au bar, était-ce un hasard si elle s'était accouder ainsi sur le contoir, et de nouveau ici ...

Debbie Cooper a écrit:: "Ce devait être le destin, car rien n'est fait au hasard, tout est inéluctable, notre rencontre l'est aussi."

Peu être pas, il est vrai que mademoiselle est plus que charmante, extremement même, mais il ne s'attendait pas vraiment à être la proie. Chasseur bien entrainée, jamais n'est chassé ; il s'était fait avoir, non pour lui déplaire, mais il avait un peu espérer être celui qui charmerait l'autre. Il en sourit, cette nuit il allait être chouchouté.

" Mais faites moi voir quand même ce que vous avez là, une déformation professionnelle de ma part, ne pourrait être désagréable. "

Differentes bières, un assortiment des dernières bouteilles de plusieurs packs differents, quelques blondes, deux brunes, et une guiness. Le rhum semblait être ici depuis quelque temps, bien qu'il soit à peine descendu. Cependant la vodka et le bianco bien que presque vides, était sans aucun doute les plus récentes.
* Elle aime ce qui est fort. *
Irvine ne preta aucune attention au champagne, il savait ce qu'il y avait à savoir au premier coup d'oeil, l'étiquette était en francais. De plus il y avait là, un bien plus interessant sujet à regards, ainsi posée le dos courbé, dans une robe rouge, les yeux brillants.
Il n'y avait nul besoin d'être dans la cuisine pour savoir quel était le déssert.[code]

[XD alors laisse-moi être une dame blanche si je suis un dessert :p j'ai adoré lire héhé tu vois, quand tu veux Very Happy

]

Debbie avait remarqué le regard du jeune homme en direction de ses seins. Pour tout avouer elle n'avait pas vraiment fait attention à ce détail, trop occupée à le dévorer des yeux .. Elle détourna cependant les yeux, légèrement troublée .. mais pourquoi ? Elle n'avait pas vraiment l'habitude de ce genre de situation : une vague romantique flottait dans l'air, ce qui n'était plus arrivé depuis longtemps .... les hommes avec qui elle passait ses soirées étaient toujours plus pressés que ça ! Tant mieux s'il y avait un peu de changement.

Elle posa alors le regard sur ses pieds sans chaussures et eut un flash ! Elle ne lui avait pas proposé de pantoufles, quelle impolitesse ! Mais c'était fait .. alors, au lieu de réparer l'erreur, la jeune femme se dit que de toute façon, d'ici peu .. elle pourrait bien ne plus avoir besoin de sa robe et de ses bas non plus !

"Eh .. je n'ai pas d'épice chez moi car .. pour tout vous avouer .. je ne mange que très rarement ici .. et quand c'est le cas, je n'assaisonne jamais, je ne sais pas d'où me vient cette manie, m'enfin on n'y peut rien haha."

Il est vrai qu'on ne trouvait que du sel dans les placards de la belle, poivre, cumin et épices en tout genre n'avaient pas leur place chez elle, elle qui aimait manger sans en rajouter. Elle possédait cependant un bocal contenant du romarin, qu'elle aimait mettre avec de la viande à la cuisson, et de la moutarde : elle rafolait de la moutarde à l'ancienne de Dijon (elle se faisait approvisioner une fois par mois par lintermédiraire d'une petite échoppe qui en commandait spécialement pour elle).
Elle avait tout de même noté le regard d'Irvine en direction de la bouteille de rouge, un Bordeau de quelques années.
Elle rangea donc les autres bouteilles, et quand sa main se posa sur le martini elle dût se forcer à la ranger .. le martini était, avec la vodka et la moutarde, son pêché mignon, il fallait l'avouer.
Elle sortit deux verres à pieds d'un autre placard, ouvrit la bouteille et fit couler conscienceusement l'alcool dans les verres. Une fois l'opération réussie, elle fit le tour du plan de travail et se retrouva du même côté que le jeune homme, et lui tendit son verre.

"Santé ..."

Sa voix était minaudante, elle était assez près de lui, lui faisant ainsi admirer, volontairement cette fois, son beau décolleté. Seulement, debout dans la cuisine, ce n'était pas des plus amusants et des plus confortables pour prendre un verre. Elle lui proposa donc de venir s'asseoir au salon, sur le magnifique canapé en cuir italien. Elle avait pris la bouteille avec, on ne sait jamais, et l'a posa sur la table basse en verre.
Doucement, elle posa ses fesses sur le canape et, comme pour montrer qu'ils étaient assez intimes à présent, replia ses genoux sous son menton. Ses cheveux détachés pendaient sur ses épaules, choses qu'elle n'aimait pas vraiment. Ainsi elle le regarda, droit dans les yeux, ne sachant que dire .. elle avait envie que les choses paraissent assez naturelles pour se faire à présent.

Alors qu'elle vint passer une main devant ses jambes, elle effleura doucement le jeune homme, à nouveau, le contact fut pour elle électrique. Elle n'osait même plus le regarder directement à présent, fuyant comme une jeune fille éffarouchée les yeux de l'autre ... cependant elle n'était pas vraiment gênée, juste inhabituée à la situation .. les hommes étaient souvent rudes en sa présence et elle appréciait le côté galant d'Irvine.

[non sérieusement je m'amuse bien avec toi ^____^]

[ Oui dame blanche c'est mieux que religieuse pour ce genre de dessert Smile

]

Quelle dommage de laisser ainsi nourriture sans épice, mais il est vrai qu'avec Miss Cooper, il n'y a besoin ni d'épice ni d'assaisonement pour avoir l'eau à la bouche. Malgrès le comfort de la maison, elle semblait trop rangée, les cadres fleuris, les photos d'enfance, tout le décor était si ... si simple et impersonnel. Sans aucun trait de caractère, le froid d'une maison-abris, c'est bel et bien chez elle, mais définitevement pas là où elle vit.
Elle se raprocha de lui, un verre de rouge à la main, du vin français, Irvine n'avait pas lu l'étiquette, mais connaissait la forme typique de la bouteille de bordeaux. Elle tenait les verres devant elle, le bartender ne pouvait aucunement nier qu'il voyait de délicieuces choses, c'était en rouge, mais pas forcement dans un verre.

" Santé ! C'est dommage que vous n'ayez pas d'épices, dans des conditions comme celle d'aujourd'hui, un vin chaud au miel aurait été bien agréable. "

Irvine pris le verre en main, suivant tranquillement Deborah, qui déjà s'était assise dans le canapé, nan sans aisance et sans tranquilité, elle était chez elle après tout. Irvine s'assis à coté d'elle pretant guère attention au fait qu'elle venait, d'un mouvement sans doute involontaire, de froler sa cuisse du bout des doigts, tandis qu'il s'enfonçait dans le cuir.

" Je me demandais quelle est cette profession qui vous éloigne tellement de chez vous, pour que vous fuyez le comfort infini de cette maison. Je veux dire, c'est... enfin c'est... comment dire, ça ne semble pas être par besoin que vous travaillez si durement. "

Bartender ou pas, un maladroit reste un maladroit, notre homme essaya de se cacher derrière son verre en y dégustant une gorgée, esperant que sa bétise ne ressorte pas trop. Le vin était bon, un gout riche et profond, pas trop fort cependant, se laissant boire sans accompagnement et sans aucune difficulté.
Elle est belle, ainsi dans le canapée regardant l'humble homme qui la servait il y a moins d'une heure. Le menton sur les genous, désormais assise comme une enfant gênée par la situation, comme une enfant intriguée, intéressée.

Bonne question ? Qu'est-ce qui la poussait à aller si souvent travailler, à passer des nuits dehors pour échapper à cette maison ? Peut-être le fait qu'ici on était au Japon, et qu'au Japon elle n'était pas totalement chez elle. Cette maison avait beau être à son nom, ce n'était pas son vrai chez soi .. et pire encore : cette maison était vide. Il n'y avait jamais personne pour l'acceuillir le soir, quand elle rentrait, voilà ce qu'elle fuyait .. elle détestait la solitude, aurait bien aimé retrouver sa grand-mère, assise dans un vieux fauteuil noir, buvant son thé noir sans sucre et lisant un vieux thriller écossais .. elle lui manquait !

"Eh bien ... Disons que j'ai toujours vécu en Angleterre, alors cette maison, qui est cependant très confortable, n'est pas mon véritable chez moi .. je fuis la solitude de ce lieu, tout y est si vide .. même ma chambre me semble inacceuillante tant elle est vide .. personne ne m'attend jamais, alors je travaille souvent, je prend peu de jours de congé, je m'arrange pour sortir le soir, quitte à errer des heures seule dans cette ville ...."

Elle posa à présent sa joue guahce sur ses genoux, sa robe était remontée car elle était bien serrée sur ses cuisses. Ainsi on pouvait apercevoir légèrement un peu de dentelle noire.
La jeune femme se sentait maintenant apaisée en ces lieux : quelqu'un était avec elle, la maison n'était plus vide .. Elle trouvait Irvine de plus en plus attirant, et son petit côté maladroit lui donnait envie d'être tendre avec lui. C'est alors qu'il fallut qu'elle fasse une erreur : voulant se rapprocher un peu, elle cogna de son genoux le bras qui tenait le verre de vin, celui-ci vint se renverser en partie sur les genoux du jeune homme, le reste du liquide rouge tombant sur e sol, formant une petite flaque bordeau.

Debbie fut rapide à réagir : elle se leva, mit son verre sur la table basse et sur rua vers la cuisine d'où elle revint, une salière à la main. Elle n'avait jamais renversé de vin sur quique se soit, aussi se demandait-elle se qu'elle devait faire ? Fallait-il frotter avant de mettre le sel ou alors mettre le sel et puis frotter ? Bonne question ! Elle se résolu à demander à Irvine de retirer son pantalon afin de mieux y mettre le sel.

"C'est gênant à demander, mais pourriez-vous retirer votre pantalon .. afin de rendre ma tâche plus facile .. je suis vraiment désolée de ma maladresse !"

Elle avait un peu peur : le ferait-il ou la prendrait-il pour une folle ? Elle espérait qu'il oublie cette maladresse et lui donne son pantalon afin qu'elle puisse se rattraper. Elle pensa alors à quelque chose, en haut, dans la pièce où se trouvait la machine à laver se trouvait un détachant magique qui faisait disparaître toutes les taches. Elle proposa donc au jeune homme de laver son pantalon une fois que le sel eut agit.

"Je n'ai malheureusement pas de pantalons pour vous de rechange ..." ajouta-t-elle, dépitée.

La solitude, à y repenser, cette maison était vide de vie certes, mais Irvine ne se s'imaginait pas non plus qu'elle puisse être vide d'amis. Une femme au physique, aux manières, au caractère de Deborah ne pouvait pas se faire d'enemis tout de même !

" Si vide ? N'avez vous pas des amis qui pourraient venir vous rendre visite ? Je ne peu pas croire que vos amis anglais oublient une femme de votre grace. Ou alors n'aiment-ils pas les femmes ? "

Et un petit compliment en douce, un blague par la même occasion, voila qui devrait faire oublier qu'il arpentait, un instant plus tot, un chemin triste et glissant. Esperant redonner, ne serait-ce qu'un instant, le sourire radieux qui illuminait ces joues blanches, teintées d'une très légère touche de rose, sur ce visage angélique. La blancheur de la peau occidentale, le rouge de sa robe, le vin rouge, si Irvine n'était pas déjà charmé par la magnifique jeune femme, il est certain, que rapidement la demoiselle se serait emparé des sens du Bartender.

Le dos appuyé contre l'accoudoire, les jambes devant lui, moins d'un mètre séparait les deux êtres. Lorsqu'elle changea légèrement de position, le regard de l'homme fut involontairement capté par une tache sombre, ccomme un réflexe ses yeux se dirigèrent vers cette surface noir, contrastant si fortement avec l'éblouissante magie du délicat blanc de sa délicieuse peau, le rouge provocant de la fine robe. En l'espace d'un éclair le noir raffiné de la dentelle s'était mélé à ce sublime tableau.
Clignant des yeux pour effacer le voyeurisme de ses pensées, Irvine se souvint encore une fois des paroles de son hôte, soufflant interieurement, soulagement.

Debbie Cooper a écrit:: "Ce devait être le destin, car rien n'est fait au hasard, tout est inéluctable, notre rencontre l'est aussi."

Le silence n'avait pas duré une seconde que dans la suite de son mouvement, elle en heurti son propre bras, renversant le contenu de son verre sur l'invité. Tout deux eûrent le reflexe de se lever et poser leur verre, Debbie se ruit vers la cuisine pendant qu'Irvine se tamponnait la jambe d'un mouchoir tiré d'une boite sur la petite table. Avant qu'elle ne reviennes en courant, il était déjà penché sur la tache par terre, essuyant délicatement chaque goute, s'assurant que nul ne marche dedans.
Peu être se trompait elle lorsqu'elle parlait du destin, mais d'un coup lorsqu'elle proposa de laver son pentalon le bartender se trouva des plus stupide.

" Euh... oui... enfin c'est... c'est à dire que... "

Aucune phrase constructive ne vint au premiers abords. S'il acceptait il serait sur de pouvoir remettre le pentalon, le sel et la machine à laver aurait vite fait de regler le problème. S'il refusait, voila qui non seulement serait malpoli de refuser une aide aussi généreuse, mais le pantalon était foutu... le dilemne était cruel. Surtout que s'il se dévetissait, elle le verait presque nu, avec comme seul refuge à sa pudeur la longueur de tissu que présentait sa chemise, qui cacherais peu être son boxer.
Il accepta d'un signe de la tête, se disant que si elle le voyait ainsi ce n'était que le prix à payer pour ses mauvaises pensées lorsqu'accidentelement il avait aperçu de délicates dentelles.

Il libéra rapidement la boucle de sa ceinture ainsi que le bouton du pentalon, les autres remplaçants la tirette se défirent lorsqu'il sépara le tissu, laissant entrevoir le tissu blanc de son sous-vetements. Il ne lui demanda pas de se retourner, ne demanda rien, il n'était surement pas le premier homme qu'elle voyait dans cette tenue, surement pas le dernier non plus. Il descendit son pentalon, bien que loin d'être imberbe la faible pilosité de ses jambe était alors dévoilé.

Il la faisait sourire .. elle se sentait si charmée. Et puis, il ne semblait pas mal intentionnée, il lui semblait que c'était elle, la mauvaise fille de la soirée. L'épisode du verre était presque effacé, mais Debbie s'en voulait, surtout qu'elle devait le laisser ainsi se déshabiller sans pouvoir lui donner de vêtements de rechange.
Elle ne put s'empêcher d'admirer le spectacle qui s'offrait à elle, son corps tout entier était tendu lorsque doucement, il défit la boucle de sa ceinture, lorsque le vêtement glissa le long de ses jambes, dévoilant un boxer blanc immaculé et des jambes ainsi dévêtues qui faisaient frissonner la jeune femme.

Elle essaya de détourner le regard, mais son esprit était trop attiré, elle se délectait de le voir ainsi, bien que la situation ait été gênante. Son coeur battait à cent à l'heure .. Lorsqu'il eut totalement retiré son pantalon, il lui tandit le vêtement en question et elle y mit une grande poignée de sel, à l'endroit de la tâche rougeâtre. Elle ne frotta pas vraiment, attendant que ça fasse son effet, puis enfin elle se mit à étendre le sel un peu sur les bords de la tâche et à frotter les deux côtés ensemble afin de maximiser les chances de détachage.

Ensuite, elle lui proposa de monter, ainsi il pourrait l'attendre dans la chambre le moment qu'elle eut finit de mettre le pantalon dans la machine. Elle lui prit inconsiemment la main, ne se rendant pas vraiment compte de ce qu'elle faisait. Doucement ils montèrent les escaliers. L'étage se composait de : une chambre au fond du couloir, celle de Debbie, la plus grande, une salle de bain à gauche, une toilette à côté de la salle de bain, un dressing à droite et une pièce spécial laverie juste à côté des escaliers.
Les jeunes gens avancèrent jusqu'à la chambre de la jeune femme, elle ouvrit la porte mais ne la referma pas lorsqu'Irvine fut passé. Elle lui indiqua le lit ou un fauteuil de cuir noir. La chambre était très moderne, une porte discrète permettait d'accéder au dressing bien que ses culottes et autres sous-vêtements se trouvaient dans sa chambre.

"Bon je vais aller .. mettre votre pantalon à la lessive, attendez-moi ici, je reviens dans une seconde !"

Elle disparut rapidement mettre la machine à laver en route. Elle choisit une poudre de lavage pour tissus délicats mais qui fonctionne bien même à 30°. Lorsque le pantalon fut dans la machine et que le programme fut lancé, Debbie retourna en direction de la chambre.
Lorsqu'elle entra, elle se rendit enfin compte de la position gênante dans laquelle ils étaient : elles ne faisaient monter des hommes dans sa chambre qu'au moment de passer à l'acte .. Elle regarda, très gênée, le jeune homme. Les joues de Debbie étaient devenues très rouges et ses yeux luisaient légèrement, ou plutôt ils pétillaient.

Elle s'approcha du lit et s'assit lentement dessus, elle en savait quoi faire, elle se sentait un peu comme une adolescente sans expérience. Elle aurait aimé d'un côté l'être, au moins elle aurait pu sauter au coup du jeune homme sans passer pour une folle désespérée. Elle se tourna vers lui doucement, sa main frôlant sa cuisse, lentement, elle appréciait la sensation un peu recherchée, il fallait l'avouer.

Etait ce la tache qu'elle regarda, avec le plus d'attention ? Surement, ce regard fixé, sur les jambes du bartender, ne pouvait être qu'une assurance qu'il n'y avait pas de trace de vin sur sa peau. Bien évidemment, dans ces conditions, il faut rester une bonne minute, et étudier attentivement chaque centimètre carré, tout le monde le sait ! Ou peu être pas Irvine, qui y vit un profit indiscret, et peu discret.

Un sourire.

Se laissant prendre la main, suivant du regard les hanches qui le tiraient, pourquoi n'aurait-il pas lui aussi le droit d'observer ? Une courbure magnifique, un dos... Rebondies et fermes, elles avançaient devant lui, moullées, devinées mais voilées, dans cette fine robe rouge, pomme exquise et interdite, fruit défendu mais tant convoité.

" Je euh ... j'ai pas de pantalon, j'irai pas bien loin ^^ "

Elle l'avait conduit jusque dans la chambre, monter les escalier quatre à quatre, traverser le couloir en un courant d'air, sans qu'Irvine ne trouve le temps de voir ce qui se cachait derrière ces ouvertures.
Le lit était grand et confortable, le même modèle que lui semblait-il, car les " king size " européens ne sont pas si nombreux, dans cette partie du globe. La modernité semblait être un point faible commun.
Il se laissa tombé sur le bord du lit pendant que la demoiselle s'occupait de la tache. Il ne secruta pas la pièce, qui sait ce qu'il y trouverait ? Il n'y avait qu'habits ici. Il ne bougea pas.

Lorsqu'elle fut enfin de retour, elle s'assit délicatement à coté de lui, frolant " par hasard ? " sa cuisse. Le toucher était encore éléctrique, et intense comme au bar, mais le courant passait dans l'autre sens. Le bartender posa sa main sur la joue de la belle caucasienne avant de l'embrasser, glissant le bout de ses doigts dans sa nuque, mélant ses phalanges dans le tumulte de ses cheveux blonds. Les yeux fermés, il savoura pleinement ce acte soudain, la douceur exquise de ses lèvres...

Le baiser n'avait pas duré plus de quelques secondes, lorsqu'ils se séparèrent, elle sembla vouloir dire un mot... Irvine posa son doigt sur cette délicate chaire qu'il venait de gouter, un signe international ...

" Shuuut ... "

Il ferma les yeux de nouveaux, et fit non de la tête en pronnonçant cette sylable, ne les r'ouvrant que pour l'admirer.

Quand Debbie s'était assise sur le lit à ses côté, jamais elle n'aurait cru qu'il .. qu'il .. qu'il l'embrasserait ! Tout s'était passé si vite mais si lentement en même temps ... ils avaient pris le temps de goûter les lèvres de l'autre, de les savourer, de les caresser doucement. Les doigts d'Irvine dans sa nuque faisaient frissonner la jeune femme, en fermant les yeux pour mieux apprécier le baiser, elle avait les larmes au bord de ses paupières. Ce qu'elle ressentait là était un morceau de paradis, c'était doux, délicieux et tout simplement divin !
Lorsque le baiser se termina, Debbie ne savait que dire et cependant sa bouche s'était entrouverte afin de ... de quoi d'ailleurs ? Elle regardait inquiète le jeune homme .. peut-être qu'il allait s'en aller à présent .... non, c'était un homme tout de même .. oui, mais quel homme !
Cependant, avant qu'elle ne puisse trouver comment traduir en mots ce qu'elle ressentait, il avait posé un doigt sur ses lèvres, un nouveau choc ... ses épaules et ses bras étaient parcourus de frissons et elle avait la chair de poule ....

Citation :: " Shuuut ... "

Ce bruit, on aurait dit le vent dans les arbres, secouant doucement les feuilles prêtes à s'envoler .. elle était prête à s'envoler avec lui s'il l'eut fallu. Elle n'était plus aussi près de lui qu'auparavant, aussi s'approcha-t-elle furtivement d'Irvine, posa doucement sa tête dans le creu de son épaule, et se laissa-t-elle aller.
Ainsi les minutes passèrent, la chaleur du corps d'Irvine venait la transpercer, elle se sentait bien, calme, en paix. Elle en oubliait que le jeune homme ici présent avait peut-être mal dans cette position. Elle releva doucement la tête, tourna son buste afin de se retrouver face à lui et l'embrassa doucement, délicatement, fermant les yeux afin de plonger entièrement dans ce contact entre lèvres. La tête lui brûlait, elle sentait en elle la flamme du désir la consumer, elle ne pouvait plus lutter totalement, alors doucement, elle passa sa main dans son dos, la caressant à travers le tissus ...

Leurs lèvres ne cessèrent de se rencontrer, à chacune de ces rencontres, le coeur de Debbie faisait de grands bonds dans sa poitrine, déconcertant la jeune femme. Le temps avait filé à toute allure, le temps qu'ills passaient à s'embrasser doucement .. alors que Debbie avait fait glisser ses lèvres vers le cou d'Irvine, le signal de la machine à laver s'était mis en route, faisant sursauter la jeune femme qui amena sa main au coeur tant le signal l'avait prise au dépourvu. Elle se releva lentement, regarda Irvine dans les yeux, l'envie de le toucher parcourant son corps .....

"Ton pantalon ... est lavé ...."

Debbie prit à nouveau peur : allait-il s'en aller à présent ? Non puisque son pantalon devait encore sècher, ouf ! La jeune femme porta sa main vers le visage du jeune homme, elle le caressa doucement, les larmes montant à ses yeux .. Ils étaient tout près l'un de l'autre .. elle se sentait si bien avec lui qu'elle aurait aimé rester ainsi toute sa vie ... Le signal retentit à nouveau, mais Debbie n'avait pas le courage de se lever, elle n'avait pas envie de s'éloigner de lui .. elle avait juste envie de rester là, à côté de lui, à le regarder.
Finalement, elle s'allongea sur le lit, lui prit la main et commença à la caresser, avec son pousse, sur la paume, délicatement, de bas en haut, de haut en bas. Elle voyait peu de chose sinon le dos du jeune homme, il était grand, bien bâtit mais sûrement pas un gros tas de muscles ! Lorsque Debbie leva l'une de ses jambes, celle-ci vint frotter celle d'Irvine, à nouveau, comme tout contact, ce fut merveilleux ...

"Tu veux bien rester cette nuit avec moi ?"

Calme, repos.

Doux, moment.

Frèles baisers, torrides pensées.

Horribles alarmes de machine à laver. Irvine ne bougea pas, il se faisait dorloter lorsque Debbie sauta sur place, pour ensuite le manger d'un regard en murmurant d'insignifiantes paroles.
Un pantalon propre ? et alors ! il y avait ici bien mieux que tous pentalons propres du monde. Elle le caressait. Il se laissait faire. Le toucher était délicatement exquis, pourquoi se débattre ? Le choc et la tension éléctrique étaient maintenant un courant fluide, leger mais constant.
En s'allongeant, sa cuisse vint froller la sienne, un pli dans la robe denudait sa jambe ainsi relevée.

Sans vouloir fuir la vue que cela pouvait offrir, il s'allongea contre elle, sur le coté, appuyé sur son bras gauche. Une petite caresse sur la joue, Irvine repartit savourer l'avant gout du paradis. Son corps, sur le lit, était un monde que tout homme voulait explorer.
A présent au paradis, on pouvait descendre, un peu plus bas, dans une vallée exquise, pour regrimper par la suite sur les montagnes du bonheur. Des monts si élevés, et pourtant si doux, qui surplombent la plaine aux milles caresses, grande étendue sensible... La plaine se perd dans le gouffre aux sensations, où coule la rivière du plaisir et d'où parte les longues et magnifiques jambes de la déesse qui l'héberge cette nuit.

Irvine ne put s'empecher de l'embrasser à nouveau, posant de nouveau son doigt sur ces lèvres, sans dire un mot, mais un sourire. Puis, il pris à son tour la main de son hôte, la caressant du bout des doigts, jouant avec son pouce, glissant dans sa paume. L'embrassant tendrement, il ne partirait pas. Cette nuit il allait rever, cette nuit il voulait s'envoler vers le ciel, accompagné par la déesse, maitresse du nirvana.
L'horloge tournait, le désir montait petit à petit, lentement la faim devastait les émotions.

Se laissant aller, Irvine posa sa main sur la cuisse de celle qui l'avait invité, remontant ses doigts en délicats éffleurements, pour se perdre sur son ventre. Le toucher de la robe était doux, moins que ce qu'elle voilait, mais il n'en dit rien, le cachait au fond de lui, car ce moment, ces douceurs incertaines était un régale, un cocktail des sens, plus explosif que tous ceux qu'Irvine savait preparer.

IL s'allongea à ses côtés, lui donnant ainsi l'impression que jamais il ne cesserait d'être là : elle se sentait protégée .. cajollée, adorée .. Lorsqu'il caressa sa joue, un petit tremblement parcourut le cou de la belle, la plongeant dans une vague de douceur absolue. Elle se laissait embrasser et embrassait délicatement, prenant son temps .. même si au fond d'elle, elle savait, elle sentait le désir monter ..
Ils s'embrassaient tendrement, à présent le bruit de la machine à laver avait laissé place à un doux, tendre silence. Il lui caressait la main, elle aimait, elle appréciait. Elle se rapprocha lentement mais sûrement de lui, leurs corps étaient proches et cependant aucun d'eux n'avaient encore osé ...

Jusqu'à ce que .. doucement, pleine de tendresse, la main d'Irvine vienne caresser sa cuisse, ce qui eut l'effet de mettre la jeune femme KO face au désir .. elle sentait la main remonter vers son ventre, à travers sa robe soyeuse ... aimerait-il toucher ce qui se trouvait dessous ? Avec une réelle lenteur, elle étira sa main afin qu'elle vienne lui caresser le bras, doucement, ensuite, elle remonta et lui caressa le torse, à travers le tissu qui ne pouvait réivaliser avec le toucher de sa peau. Elle changea de position, remua un peu pour s'approcher et posa sa tête sur le torse d'Irvine, elle pouvait entendre son coeur battre. Il était assez rapide, ce bruit !

La jeune femme passa une main sous le tissus et vint goûter à la peau de son partenaire. La peau de son torse était chaude, bien que ses mains l'étaient aussi, elle avait l'impression que cette peau les réchauffait. Elle releva le menon et vint échanger un nouveau baiser avec ces belles lèvres .. mais succombant à la tentation, elle ne put se contenter d'un seul et renouvela l'expérience. Elle descendit ensuite ses lèvres vers son cou, le parsemant de tendres, courts baisers, comme de petites brises de printemps. De temps en temps elle venait humecter la peau et soufflait ensuite pour la faire lentement sècher.

Elle se sentait si bien là, collée contre lui, une main sous son haut, caressant sa douce peau, l'autre caressant ses cheveux, ce qu'elle adorait faire chez l'autre pour montrer son affection. Elle l'embrassa à nouveau, venant vraiment chercher ses lèvres, ne les quittant qu'après un long échange pour revenir, inlassablement, à la charge.

Un, puis deux, et trois...

Baisers après baiser, caresse après caresse. Elle se racpprochait de lui, il se rapprochait d'elle, leur corps se touchaient, de l'épaule, jusque tout le long des jambes. L'un contre l'autre, séparés par deux minces couches de tissu. Il émanait de son corps, bien plus que chaleur et volupté, elle couvrait son cou de baiser, la douceur de ses lèvres, le charme de son toucher. Le long du bras, elle l'effleurait à peine... et les frissons de plaisir parcouraient le corps d'Irvine.
Sa peau, ses doigts, sous sa chemise. Cette douceur, ce calme, il ne voulait rien arreter, pour rien au monde. Sous l'emprise, la magie d'une femme l'avait enchanté, enchainé. Soumission et torture consentante. Son coeur battait la chamade, il le savait, mais il n'était pas seul. Se laissant glisser dans le cou de Deborah, s'accaparant de sa peau avec sa bouche, il tentait la rébellion.

Le bartender avait du mal à se controler, elle défaisait doucement sa chemise en caressant son torse, lui laissait voler ses doigts, parcourir le corp de sa main, laissant faire l'émotion. Il la laissait couler sur le tissu, sur sa peau, sur sa jouem dans son cou, doucement, très lentement, très légèrement.

Avec la véracité des fantomes de sang, il frolait du bout de la langue sa gorge pour se perdre et sucer près de sa nuque, laissant un fin et humide tracé qu'il souffla entre deux baisers. Douce brise, sous le visage, sous ses lèvres ,sur lequelles Irvine ne put se résoudre à retourner, appétit féroce de ceux à quoi il avait plus que prit gout.

Perdue, sa main errait sans but, caressant tout ce qu'elle pouvait. Touchant sa cuisse, à nouveau, remontant encore une fois, glissant doucement, emportant cependant un peu du tissu dans sa course tendre, sans le vouloir, il répondait à cette main sur le torse, par de délicates caresses...

Debbie frissona en sentant la main d'Irvine caresser sa cuisse, remonter .. laissant l'air s'engouffrer .. le tissus était parti avec, enfin pas tout à fait, une partie du moins. Elle-même avait commencé à défaire la chemise du bel homme ainsi allongé à ses côtés. Bouton après bouton, elle prenait bien son temps afin de le dénuder. Lorsque le dernier bouton sauta, la jeune femme vint frotter doucement sa joue contre la peau chaude du jeune homme. Elle parsemait la peau de tendre baisers, des frôlements de ses lèvres, des souffles papillonant.

Elle remonta ses lèvres jusqu'à son cou, le dévorant, elle ne pouvait plus résister au désir ardent qui la consumait, elle se faisait un peu plus libérée, moins retenue, mélangeant, encore un peu timidement, sa langue à la peau du bartender. Ses doigts parcouraient le coeur de son partenaire, venant caresser doucement ses abdo, ou même un peu plus bas !
Finalement, lasse de rester appuyée sur un coté de son corps, elle renversa les positions et réussit à se hisser au-dessus, ses cheveux coulant sur ses épaules et venant plonger vers le jeune homme. Elle pouvait ainsi admirer son beau visage avant de baisser le menton afin d'aller chercher sa bouche pour y ceuillir un doux baiser.

Passion .. désir .. plaisir encore naissant ... voilà ce qui se mêlait aux langues humides se découvrant, se recherchant, se caressant mutuellement. Ses mains vinrent retirer doucement la chemise du corps du jeune homme, le laissant ainsi quasiment nu .. elle était encore habillée ! D'ailleurs tout pourrait bien changer très vite.
Lorsque le tissus fut envoyé un peu plus loin, sur la chaise du bureau, Debbie se redressa, surplombant Irvine, lui donnant une nouvelle image de lui. Elle se mordilla la lèvre inférieure, secoua sa tête, faisant ainsi bougre ses beaux cheveux qui dévalaient toujours ses épaules. Elle chercha la fermeture éclaire dans son dos et réussi enfin à l'attraper. elle la tira vers le bas, la robe devenant un peu flottant, et laissant apercevoir une bretelle de soutien-gorge noir.

Elle roula légèrement sur le côté, dans sa tête, c'était à son tour de la déshabiller, de la découvrir .. elle vint chercher ses lèvres et les pressa contre les siennes, appréciant chaque seconde de cette embrassade.

» Dans l'eau chaude... [PV Alice Seki]